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Jacques Volcouve, la mémoire des Beatles
Extrait de Rolling Stone - 26 mars 2017
"Je combats de toute mon âme, le mot « fan ». Je n’ai pas appelé l’association que j’ai créée le Beatles Fan Club, je l’ai appelée Le Club des Quatre de Liverpool parce que pour moi c’était les Beatles ensemble et séparément.
Je n’oublie pas que le mot « fan » c’est l’abréviation du mot « fanatique ». Je n’ai jamais été un fanatique.
Je suis un amoureux, oui. Un passionné, oui. Mais pas un fanatique. Pour moi, le fanatique ne draine que des choses négatives derrière lui, et l’actualité est malheureusement là pour nous le rappeler tous les jours.
En plus, quand on aime les Beatles, on n'a pas le droit d’être un fan parce que Lennon a été assassiné par un fan et Harrison est mort aussi à cause d’un fan qui l’a poignardé quelques temps avant sa mort. A cause de ça, le cancer qui rongeait George Harrison est remonté et a gagné la partie alors que George était en train de s’en sortir. De plus, je pense que le fan est dans un panégyrique complet et je crois que les Beatles ont toujours essayé d’expliquer aux gens qu’il fallait réfléchir par soi-même. Le fan est incapable de ce genre de choses."
© copyright Jacques Volcouve. Tous droits réservés
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